Histoire de Villers-Outréaux...
un village presque comme les autres
Le moyen-âge (1 050 - 1 482)
Avant 1050, l'histoire de Villers se confond avec celle du Cambrésis et de la Picardie. Cependant on a trouvé sur le territoire de Villers un "biface" près de la ferme du hamage datant de la période du paléolithique moyen (entre 300 000 ans et 30 000 ans av JC) Source.
Ce qui indique que notre territoire a été habité de tous temps.
A 20 kms à vol d'oiseau de Villers-Outréaux se trouve entre Péronne et Cambrai de nombreux sites préhistoriques. Dans le cadre des travaux préalables à la construction du canal à grand gabarit Seine-Nord Europe, les archéologues ont découvert plusieurs occupations paléolithiques s’échelonnant entre 300 000 ans et 80 000 ans.
Atlas archéologique de l'INRAP
Vidéo des fouilles d'Havrincourt (découverte d'un tibia de Rhinocéros laineux et preuves de vie d'hommes de Néandertal)
La tradition assure que les Romains avaient fondé, entre Montécouvez et Villers-Outréaux, un établissement considérable. On retrouve en effet, de temps à autre, dans cet endroit, des débris de tuile d'origine romaine. Ce fait, entre beaucoup d'autres, prouve le séjour des Romains dans notre contrée.
Quant aux Gaulois, ceci ne souffre aucune difficulté, puisque ce sont les premiers peuples qui ont habité la région cambrésienne
Pour preuve, à Les rues des vignes (à quelques kilomètres de Villers) des fouilles archéologiques, conduites de 1978 à 1986, ont mis au jour des structures gallo-romaines (puits d'extraction, caves, officine de potier, hypocaustes, tombes à inhumation et villa), mérovingiennes (une vaste nécropole) et carolingiennes (fonds de cabanes, silos de stockage) site web de l'Archeo'site.
Il en est du reste de ce village comme de beaucoup d'autres, dont l'histoire se perd dans la nuit des temps. Nous ne parlerons donc pas en détail des ravages exercés, soit par les Normands, au neuvième et au dixième siècle ; soit par les Huns ou Hongrois, vers le milieu du dixième siècle ; soit par les seigneurs du pays, en tout temps, et principalement par le fameux Othon, seigneur de Gouy et comte de Vermandois.
Notre région
Nous savons qu'une forêt assez large, s'étendait jadis sur les confis du Cambrésis et du Vermandois, à l'extérieur des collines de l'Artois, on la nommait l'Arrosia l'Arrouaise.
Un nom est à remettre à l'origine historique du village : Vincy ou Vinchy, un manoir situé à proximité du village de Crèvecoeur sur Escaut, disparu... mais à Les Rues de Vignes, l'écluse du canal porte encore ce nom historique : écluse de Vinchy.
En 640, au temps de St Aubert, évêque de Cambrai de 633 à 668, le roi Dagobert donne la terre de Vinchy aux religieux de l'église Saint Pierre de Cambrai (emplacement actuel de St Géry) car cette terre appartenait aux rois de France.
Vers 715, Charles Martel groupe autour de lui les plus nobles Austrasiens. En 716, il attaque les Frisons (Pays Bas) qui ont remonté le Rhin, mais il est vaincu par Radbad (roi des Frisons). Les Neustriens sont sur la Meuse, il les bats à Amblèves, près de Malmédy. Il les poursuit.
Le 21 mars 717, les Neustriens sont de nouveau battus à Vinchy (Les rues des vignes), le roi Childéric II (715-720) successeur de Dagobert III et son maire du Palais Raimfroi s'enfuient jusqu'à Paris. C'est au temps des évêques St Emebert mort en 713 et St Adulphe ou Adolphe (716-725).
Dans les années suivantes naitra l'abbaye appelée "royale" de Saint Pierre de Honnecourt. Les possesseurs de cette terre de Vinchy firent éxécuter de nombreuses éclaircies dans leurs portions de l'Arrouaise.
1057 : Saint Liébert, évèque de Cambrai pendant 25 ans (1051-1076) concède définitivement et pour toujours aux chanoines de Saint Aubert à Cambrai des possessions qu'ils tiennent déjà, en particulier l'autel de Vincy, Lesdain et sa dime, Ligesdourt et Scurvillers (Aubencheul) avec les seules appartenances de l'autel, il leur accorde en même temps l'autel de Villers et plus tard l'autel de Gouy.
1066 : le même Saint Liébert institue les chanoines réguliers sous la conduite d'un abbé, dans l'église St Aubert de Cambrai ; messire Bernard est le 1er abbé durant 23 ans... collateur de Villers (prend un bénéfice sur les biens de l'église de Villers).
Archives de l'Abbaye Saint Aubert de Cambrai (Cote 36 H 1-1848)
1er avril 1103 : une bulle du pape Pascal II confirme à l'abbaye de St Aubert, sous le 2ème abbé Messire Adam, la possession de plusieurs autels, entre autres celui de Villers.
31 mai 1137 : c'est une bulle du Pape Innocent II qui confirme la donation de "Villers Renardi" à la même abbaye.
1131 : Passant par St Quentin et Cambrai, les 14 et 15 mars, St Bernard en compagnie du pape Innocent II et de 10 cardinaux va à Liège. Une rencontre devait avoir lieu avec l'Empereur d'Allemagne, Lothaire. Le 22 mars 1131 il reconnait Innocent II pour Pape. Au retour une halte à Cambrai. Hugues d'Oisy, chatelain ou vidame de Cambrai, sur l'instigation de sa femme Heldiarde, donne un terrain dans son fief de Ligescourt, près de Crèvecoeur. Ayant choisi, non loin de l'Escaut, l'emplacement du futur monastère, il l'appelle Vallis Cella (le cellier, garde-manger de la vallée).
Le 1er août 1132, 12 religieux arrivent de Clairvaux avec une lettre pour Simon, fils d'Hugues d'Oisy. Raoul est désigné comme Abbé, Albéric prieur, Nivard le plus jeune frère de Bernard, maître des novices, Werendus, économe et Guillaume de Montbéliard, portier. Ainsi se fonde l'abbaye cistercienne de Notre Dame de Vaucelles.
A propos de Vaucelles, intéressons nous à Villard de Honnecourt.
1140 : Les fondations de la première église sont commencées. Le 26 mai 1149, consécration de l'église abbatiale sous le pontificat d'Eugène III par Samson, archevêque de Reims, Nicolas de Cambrai, Gérard de Tournay, Milon de Thérouanne et Jocelin de Soissons.
1169 : 20 ans après, il y a à Vaucelles 240 moines, 107 profés, 3 novices, 130 frères Convers.
Succédant à une première construction romane à chevet plat élevée de 1140 à 1149 et détruite en 1190, l’église abbatiale gothique accuse des dimensions hors du commun (longueur : 137 m, transept : 64 m). Elle posséde un chœur à déambulatoire, mis au jour lors des fouilles de 1988, et des chapelles rayonnantes.
Vaucelles surpasse toutes les grandes cathédrales gothiques d’Île-de-France, de Picardie et de Champagne : la plus vaste église de l’Ordre de Cîteaux est ici. L’abbé Godescale fut, du reste, destitué de son siège abbatial par le chapitre général et l’abbé de Clairvaux est lui même puni pour avoir autorisé ce chantier peu conforme aux principes édictés par les fondateurs de l’ordre : simplicité et pauvreté.
Vers la restitution numérique de l’abbaye de Vaucelles.
On ne doit jamais perdre de vue qu'il y avait deux sortes de seigneurs à Villers-Outréaux : les seigneurs laïques et les seigneurs ecclésiastiques.
Les seigneurs ecclésiastiques étaient : I. les évêques de Cambrai ; II. les abbés de St-Aubert, de Vaucelles et d'Honnecourt. Les seigneurs laïques se trouvaient dans les familles de Douci ou Douchy, de Villers, de Bruyle, de St-Pol, d'Aumale, d'Haucourt, d'Havrincourt et de Mondétour, Mont-des-Tours ou Mondhestour.
Le premier nom de seigneur de Villers que nous rencontrons dans les archives de notre pays est celui d'Henri de Douchy ou Douci, peut-être Wido ou Gui Ier. Il est question de lui dans un acte de 1185. C'est une quittance de la dime donnée aux moines de St-Aubert de Cambrai, par Henri de Villers (que nous supposons être le même que Henri de Douci) et confirmée par l'évêque de Cambrai Roger. Vu la ressemblance du nom de famille, nous pensons également que cet Henri de Douchy fut le père de Thierri de Douchy.
Légende de "Simon le Maudit" au Mercure de France / Légende de "Simon le Maudit" au Journal des femmes : revue littéraire, artistique et d'économie domestique.
1133 et 1144 : deux hivers très rigoureux.
1138 : Le bienheureux Garembert fonde l'abbaye du Mont St Martin (à Bony). Il demande quelques religieux à St Martin de Laon. La nouvelle abbaye adopte la règle des Prémontrés de St Norbert.
1185 : à Villers, quitance de dime donnée aux moines de St Aubert de Cambrai par Henri de Villers et confirmation du paiement de cette dime en 1215 par Gérard, Abbé de St Aubert et par l'official de Cambrai.
1190 : Wis ou Wido de "Villers Oltreeve" fait un don à l'abbaye de Vaucelles devant Simon 1er, Abbé d'Honnecourt et Heribert ou Herbert, abbé de St Aubert. Avant d'entreprendre le voyage en Terre Sainte, Wis, seigneur de Villers fait don à l'abbaye de Vaucelles sous l'administration de son 6ème Abbé Godescale d'un muid de bois situé à Villers.
1192 : Une charte de Jean de Vilers et de son épouse Lucie en faveur des moines de Vaucelles signé par Jean I, Abbé.
1198 : Une charte de Jean de Vilers en faveur de Vaucelles signée par Simon II, Abbé d'Honnecourt.
1199 : famine et guerres désolent la contrée.
1214 : Jacques de Béthune, clerc et officiai de Cambrai. certifie que Thierri de Douchi et Sara de Vilers, sa femme, ont vendu à l'église de St-Aubert ce qu'ils avaient de dîmes à Villers-Outreau.
1219 : Echange de terres entre l'abbaye de St Aubert et les seigneurs d'Esnes : Jean de Croisilles et Marguerite, son épouse, cèdent à l'abbaye de St Aubert les dimes et manses qu'ils ont sur leur territoire, libres de toute servitude et dans leur intégralité. En échange, les religieux de St Aubert donnent à ces époux une certaine quantité de biens situés à Villers-Outréaux : une terre dite "le Sart" (terre nouvellement défrichée). Une pièce de 34 mencaudées (environ 1 200 ares) tenues à cens par l'abbé Allard, curé de Villers Outréaux et une manse quelconque. Tous ces biens faisaient partie de la dotation de l'église, dont le collateur était l'abbé de Saint Aubert.
1220 : Le Seigneur de Villers Outréaux : Thiérry avait jadis réclamé sur ses biens de la cure et de l'abbaye des droits de justice concernant l'effusion du sang et les vols, mais revenu à de meilleurs sentiments, lui et Sara, son épouse, déclarèrent avoir été satisfaits. Ils reconnurent ne posséder aucun droit de domaine et de justice sur les terres mentionnées et ils renoncèrent pour eux et leurs héritiers à tous les revenus que leurs ancêtres avaient prélevés sur ces même biens. L'échange eut lieu sous l'administration de Barthélémy de Graincourt, 11ème abbé de St Aubert. Il fût approuvé par Jean de Béthune, évêque de Cambrai et confirmé par Thiérry de Douchy, seigneur de Villers et Sara son épouse. L'acte de renonciation des seigneurs de Villers fût passé devant l'official de Cambrai, Jacques de Béthune au nom de Godefroi de Fontaine, évêque de Cambrai.
Bulletin de la Commission historique du département du Nord (p39)
Sceau de Barthélémy de Graincourt
La même année Bauduin, Seigneur d'Aubencheul, bailly du comte de Chartres pour Crèvecoeur et Oisy s'est acquis plusieurs terres du côté de Villers Outréaux. Elles provenaient de l'abbaye de St Aubert, qui les avait cédé à Thierry de Douchy. C'était le bois de Vénérolles de la contenance de 6 muids, placé entre la terre de Maurestor et le chemin de Villers. 4 mencaudées de terres labourables détachées du bois de la Fontaine, 40 mencaudées au champ de la Fontaine, 18 mencaudées au champ des bruyères, 21 mencaudées au delà "le puisard" de Villers près le d'arbre de Kieurelieu, 11 et demi au champ de l'épine de Povrin. Cette vente fut confirmée par Jean de Béthune, évêque de Cambrai. Bauduin d'Aubencheul promet de prendre sur les revenus des nouvelles propriété une rente annuelle de 7 muids de blé (1 muid, valeur agraire, valait en cambrésis 16 mencaudées, c'est à dire 5 hectares 67 ares 36 centiares) rente qui doit servir à fonder une chappellenie pour l'âme de son frère Jean, chanoine de Cambrai et cela en sa maison de Scurvillers (Aubencheul).
En 1226, Gaucher de Bruille, seigneur de Villers-Outréau, a comme blason un écu à bordure, formé d'un plain sous un chef d'hermines et un chevron brochant.
1233 : Bauduin d'Aubencheul et Oda, son épouse, donnent leurs biens aux religieuses "les Dames du verger" (Oisy le Verger, les soeurs se consacrait surtout à l'éducation des jeunes filles.) acte signé par de nombreux seigneurs des environs, entre autres : Bauduin de Walincourt, Arnulphe de Villers, Gilles de Masnières. Quelques années après Wis, seigneur de Villers, prétend qu'il a le droit de racheter de force et moyennent une sommes réglée par le vendeur, le bois de Vénérolles avec les autres biens cédés à Bauduin par son père Thierry de Douchy... les bonnes religieuses qu'il attaquait, lui laissèrent la permission de prendre durant sa vie, les tailles du bois et d'exercer sur ces terres la haute et basse justice.
1260 : En novembre, Wis (ou Guido de Villare Ultra Aquam) Seigneur de Villers abandonne ses réclamations sur les biens donnés à l'abbaye du "verger" par Bauduin et son épouse. Il obtient quelques avantages de la part des religieuses et leur fait même des donations. Il remet une "maille" (monnaie de la valeur d'un demi denier) de cens annuel que le "Verger" lui payait pour une mencaudée de terre au champ de Pourin et qu'il donnait 4 mencaudées de terre au "Sart Burghet" près de l'arbre de Kievrelu promettant de tout faire confirmer par le seigneur d'Honnecourt "cui hom je suy"dit-il et par l'Official de Cambrai.
Notice sur Aubencheul aux bois (p 13)
1264 : Wis, Seigneur de Villers fonde une chapellenie pour laquelle il a donné 37 mencaudées de terre à condition que le chapelain ne prie et n'officie publiquement qu'à l'intention du donateur.
Cisterciens travaillant aux champs par Jörg Breu l'Ancien
1275 : Gui III (Guinelsis) avait pour femme Radegonde, qui gouverna notre seigneurie après la mort de son mari, arrivée en 1275. Le sceau dont elle se servait pour signer portait d'un côté une dame debout, en robe et en manteau, coiffée d'un voile, avec ces mots pour exergue : "Rade... gundis".
1296 : Janvier, Jean de Marteville, écuyer, fils aîné de «Monseigneur Jean de Marteville, chevalier» seigneur de Villers-outre-Eau, reconnaît devoir à l'abbaye de Boheries une rente de 2 muids de blé sur ses terres de Mourecourt (Morcourt). Source
1297 : Juin, Hue de Locourt, chevalier, déclare avoir acheté au seigneur Jean de Marteville, seigneur de Villers outre yaue, un fief de 13 bouverées de terre, sis à Crapeaumesnil, Amy et Verpillières, tenu du seigneur Mathieu de Roye, et avoir vendu (à l'église d'Ourscamp ?) les héritages de sa femme, Emme de Sermaises. Source
1311 : Jean, Seigneur de Villers, signe un acte d'abandon d'une terre suivant une charte de Vaucelles. Jean Sarrasin, seigneur de Villers Outréau, a comme blason un écu au sautoir.
Inventaire des sceaux de la Flandre, et plus particulièrement des Seigneurs de Villers
1316 et 1325 : hivers rigoureux. Le froid, la famine font beaucoup de victimes et même des ponts sont emportés par la fonte des glaces. Pour comprendre cette période, il faut nous rappeler que, outre les pillages ordinaires exercé par les seigneurs du Cambrésis et de la Picardie sur leurs terres réciproques, il y a encore ces pillages extraordinaires causés par les anglais au XIVème siècle et par les armagnacs au siècle suivant.
1324 : Jehan de Marteville, seigneur de Villers et chevalier apparait dans le livre rouge de Saint Quentin (recueil d'actes du XIIème au XVIIIème siècle) sans doute en tant que juge. Source (p148, p153, p166)
1356 : 11 novembre. Charles, duc de Bretagne, vicomte de Limoges, sire de Guise et de Maenne achète à Jean de Marteville des terres pour le compte de l'Abbaye Notre-Dame de Fervaques près de Fonsommes. Source (article 576)
1414 : les armagnacs sont sur les bords de la Somme, ils vont jusque Haspres. "Ils pillèrent et robèrent tou ce qu'ils povent trover là et ailleurs ; ardèrent (brulèrent) une partie d'Iwir (Iwuy) composèrent (rançonnèrent) Avesnes le sèques et s'en rallèrent par le Mont St Marin au pays de Laon... ils firent moulte grand playe au pays du Cambrésis, ardèrent plusieurs maisons à ligny, Clary et allèrent et emmenèrent un grand nombre de prisonniers".
La famille Du Breuille, seigneurs de Villers-Outreau
Au XVème siècle l'évêque de Cambrai et les Abbés de St Aubert, d'Honnecourt et de Vaucelles exerdent des droits sur Villers.
1430 : Jeanne d'Arc défend Compiègne que tentent de prendre les Bourguignons. Au cours d'une sortie de Jeanne d'Arc, les vassaux de Jean de Luxembourg, le bâtard de Wandonne (Vendôme) et Anthoine de Bournonville la fait prisonnière tout d'abord au château de Beaulieu-les-Fontaines puis à Beaurevoir dans le chateau de Jean II de Luxembourg (dit le borgne) environ 4 mois de fin juillet à fin novembre. Assez libre au début, elle jouit de la compagnie des habitantes du château : "les trois Jeanne" : Jeanne de Luxembourg (tante du duc) Jeanne de Béthune (épouse du duc) et Jeanne de Bar (fille du premier mariage de Jeanne de Béthune). C'est vers la mi-septembre qu'elle tente de s'évader pour aller aux secours de "ceux de Compiègne". Elle était détenue au dernier étage d'une tour d'angle, haute d'environ 30 mètres ; Jeanne se glissa par la fenêtre étroite et, se recommanda à sainte Catherine. Elle tomba lourdement dans le fossé et perdit connaissance. Des gardes accoururent, elle reprit conscience. Elle fut incapable de boire et de manger durant trois jours. Par la suite, Jean de Luxembourg la vend aux Anglais pour la somme de 10 000 livres.
Jean II de Luxembourg ...... Seule représentation contemporaine connue de Jeanne d'Arc (1429)
1463 : Rattachement de la Picardie à la France, la partie Villers - Picardie devient française.
1468 : l'hiver est tellement rigoureux qu'on est obligé de "couper le vin à la hache".
15 Mars 1482 : Jean Pérou demeurant à Villers oultre Youve a pris cense pour 12 ans en commençant à la St Jean Baptiste 1483.
La France en 1461 ....................................................... et en 1477
Sources :
recherches de l'Abbé Eugène Cailliez restitués par l'Abbé Troquenet
société d'émulation de Cambrai
notice sur Aubencheul et hameaux voisins par l'Abbé Louis Boniface
Armoiries
Répertoire des dons des familles nobles dans le Cambrésis
Patrimoine textile | ||